Avec l’IA, le marketing va progressivement se transformer en marketing prédictif pour mieux comprendre les clients, prédire leurs besoins et personnaliser vos offres.
Comme toute nouvelle technologie, l’IA apporte son lot de peurs au niveau individuel et collectif d’autant plus que cette innovation a un « aspect boite noire ». L’IA se développe à bas bruit depuis plus de 10 ans. Il est urgent qu’au niveau collectif, on se pose les questions éthiques, juridiques (propriété intellectuelle), économiques (emploi), politiques (manipulation de l’information), et industrielles (demain, Google toujours leader de la recherche ?).
Avec l ’explosion de ChatGPT, dans notre quotidien l’IA est devenue LE sujet de l’année. Après « l’accident industriel » du métaverse, il est compréhensible que beaucoup soient sceptiques quand les gourous du marketing nous chantent les louanges de la révolution IA.
Alors que l’IA est déjà présente dans les outils que nous utilisons au quotidien, son développement s’est accéléré. La fameuse loi de Moore – doublement de la vitesse de calcul des machines en 2 ans – a été multipliée par quatre. Pour les derniers sceptiques, une étude McKinsey*, montre que le marketing est l’un des principaux secteurs d’activité impacté par l’IA avec une augmentation de la productivité situé entre 5 et 15%*.
Les entreprises comme Centre France Pub avancent avec pragmatisme sur le chemin de l’IA afin de gagner du temps pour en consacrer toujours plus à l’accompagnement client. Les sujets prioritaires sont la production de contenu et l’efficacité publicitaire.
La première priorité est l’acculturation. Les comités de direction ne sont peut-être pas obligés de passer un diplôme de data scientist, mais ils doivent comprendre le fonctionnement d’une IA. Par exemple, apprendre à formuler une demande (le prompt). Heureusement, ils seront bientôt accompagnés par un CIAO (Chief IA Officer) ou par des agences d’automatisation de l’IA (AAA) pour les aider à améliorer les flux de travail et les processus à l’aide de l’IA, la maîtrise de l’IA devenant l’un des assets de l’entreprise.
La deuxième est d’identifier grâce à un audit sur quelle étape de votre mix marketing l’IA peut vous permettre d’automatiser des taches afin de gagner en productivité et en qualité.
Commençons par la connaissance client. Les sources de data disponibles sont multiples, les traiter en temps réel est complexe. L’IA va nous aider à rendre les datas intelligentes et les transformer en insights.
La production de contenu va aussi être impactée par l’IA de la conception de publicité à la production de fiche produit. Dans une publicité, on veut faire appel à l’imaginaire des voitures volantes. On peut demander à une IA générative comment dans la littérature, le cinéma ou les projets de recherche cet imaginaire s’est déployé. Cela nous permettra en fonction de notre marque de choisir un champ visuel à partir du benchmark réalisé en un temps record. A partir d’un axe créatif l’IA accélère la production de draft, de storyboard.
Fnac Darty optimise en temps réel les titres, description, images de ses 20 millions de fiches de produits. L’IA permet un taux de conversion de +20%.
Pour diffuser de la publicité en ligne on utilise déjà l’IA pour analyser en temps réel le comportement de l’utilisateur et adapter les annonces en conséquence. L’une des solutions pour palier au problème de la fin de cookies est le ciblage sémantique contextuel. Ce ciblage adossé à l’intelligence artificielle, le machine learning et le traitement du langage naturel permet d’analyser le contenu de chacune des pages consultées sur le web.
Avec l’IA, nous rentrons dans l’étape 2 de la révolution digitale : le marketing 5.0 de Ph Kotler. Les promesses initiales de la data : plus de précision et de personnalisation vont enfin pouvoir se réaliser. Vous voilà dans un rêve, toutes les tâches répétitives seront produites par l’IA et vous pourrez vous concentrer sur les dimensions stratégiques du marketing, la vision de votre marché, le pilotage de votre marque.
Nul doute que l’IA va bousculer nos habitudes et nos manières de travailler. La seule question est à quelle vitesse ? Sans attendre, expérimentez la puissance de ces outils de synthèse texte, image ou sons. Il n’y a pas de barrière technologique uniquement la nécessité d’avoir un regard critique sur le résultat !
Bonne chance à tous les « prompteurs ».
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